Leur fête commune a été fixée au 25 novembre, jour de leur mariage. Individuellement, ils sont fêtés le 26 août, pour Maria et le 9 novembre, pour Luigi.
Du site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Luigi_et_Maria_Beltrame_Quattrocchi
Luigi Beltrame Quattrocchi (12 janvier 1880 - 9 novembre 1951) et Maria Corsini (24 juin 1884 - 25 août 1965) sont des laïcs mariés qui ont été le premier couple à être béatifié ensemble en 2001. Ils ont eu une vie ordinaire vécue de façon extraordinaire comme dira d'eux le pape Jean-Paul II lors de leur béatification.
Luigi Beltrame Quattrocchi
Né le 12 janvier 1880 à Catane en Sicile, Luigi est le fils de Carlo Beltrame et de Francesca Vita. Il portera aussi le nom de Quattrocchi à la suite de la demande d'un beau-frère de Carlo qui, n'ayant pas d'enfant, tenait à ce que son neveu porte le sien.
La famille s'installa à Rome en 1892, et Luigi s'inscrivit à la faculté de jurisprudence, la Sapienza où, en 1902, il soutint une thèse sur le thème « l'erreur de fait dans le droit pénal ».
Il réussit ensuite un concours national lui ouvrant le chemin de la profession d'avocat et épouse Maria Corsini le 25 novembre.
Outre son travail et sa vie de famille, Luigi s'implique dans un apostolat actif et prend part à la vie associative catholique.
En 1916, il travaille avec l'association scoute naissante l'ASCI, devenant en 1917 président du secteur Roma V et en 1918 membre du Commissariato Centrale.
En 1919, il fonde le groupe scout Reparto Scout Roma XX, qu'il dirige jusqu'en 1923. En 1921, il devient Conseiller général de l'ASCI jusqu'en 1927.
Au moment du Fascisme en Italie, comme il avait refusé de prendre sa carte du parti, son avancement professionnel fut stoppé. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il cacha des Juifs, et d'autres personnes poursuivies par le régime en place. À la fin de la guerre, en 1946, il fut nommé vice-avocat général de l'État Italien.
Luigi mourut le 9 novembre 1951, d'un infarctus, sa veuve lui survivra 14 ans.
Maria Corsini – fête personnelle le 26 août
Maria Corsini est née le 24 juin 1884 à Florence. Son père Angelo Corsini était capitaine de grenadiers, sa mère était Giulia Salvi.
La famille déménagea souvent, à cause de changements d'affectation du père ; passant par Pistoie, par Arezzo, elle se fixa définitivement à Rome en 1883.
Maria était une étudiante appliquée et studieuse, elle avait une formation humaniste importante et était particulièrement douée pour les lettres. Elle termina ses études par l'obtention d'une licence dans une école féminine de commerce.
Mariée le 25 novembre 1905 à Luigi Beltrame Quattrocchi, elle se consacra à l'éducation de ses enfants, aux soins de ses parents âgés, tout en ayant une vie spirituelle intense avec comme pères spirituels le Père Pellegrino Paoli, le Père Matheo Crawley qui souhaitait répandre la dévotion au Sacré-Cœur et le Père Garrigou-Lagrange, spécialiste du mysticisme et de l'ascétisme.
Après avoir perdu son mari en 1951, elle vécut encore 14 ans et mourut le 25 août 1965 à Serravalle di Bibbiena dans une maison construite pour elle par son époux. Elle écrivit son dernier livre à l'âge de 71 ans.
Leur vie commune - Vie quotidienne
S'étant rencontrés en 1900, ils se fiancèrent en mars 1905, et se marièrent le 25 novembre de la même année à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, proche de la maison Corsini via Agostino Depretis, où habitait Maria.
Leur vie était très pieuse, et très équilibrée. Tous les jours, ils assistaient à la messe et y communiaient. Maria expliquait :
« La journée commençait ainsi : messe et communion ensemble. Sortis de l'église, il me disait bonjour comme si la journée ne commençait que maintenant. On achetait le journal, puis on montait à la maison. Lui à son travail, moi à mes occupations, mais chacun pensant sans cesse à l'autre.
Nous nous retrouvions à l'heure des repas. Avec quelle joie j'attendais, puis je l'entendais mettre la clé dans la serrure, chaque fois bénissant le Seigneur de toute mon âme. Nous avions alors des conversations sereines qui se faisaient joyeuses et espiègles, la main dans la main. Nous parlions un peu de tout. Ses remarques étaient toujours perspicaces. Il était toujours bienveillant. ».
Ils élevaient tous les deux leurs enfants dans la piété mais aussi la joie et la détente, discutant ensemble très souvent, partageant à la fois des moments de prière et de loisirs. Tous les soirs, tous récitaient le chapelet. Tous les mois, ils faisaient une retraite ensemble à la Basilique Saint-Paul-hors-les-murs en compagnie d'Alfredo Ildefonso Schuster, proclamé bienheureux en 1996.
Mais ils faisaient aussi de longues promenades, et ouvraient l'esprit de leurs enfants par de fréquentes conversations artistiques et culturelles. Leur maison était ouverte à tous, ils étaient toujours prêts à aider et à accueillir quiconque ayant besoin de leur sourire et de leur foi.
Maria faisait le catéchisme et participait à de nombreux mouvements d'action catholique. Pendant la Guerre, elle s'était engagée volontairement comme infirmière de la Croix-Rouge pour porter secours aux blessés. Plus tard, elle servira pendant la Guerre d'Éthiopie, s'étant spécialisée dans les maladies tropicales.
Luigi, par son attitude, témoignait discrètement de sa foi dans son milieu professionnel. Il accompagnait sa femme dans son action au sein des mouvements catholiques et soutint le mouvement scout quand il se répandit en Italie.
Maria et les enfants vers 1916.
Leur premier fils, Filippo, est né en 1906. Il deviendra prêtre à Rome sous le nom de Don Tarcisio.
Leur second enfant, Stefania, est née en 1908. Elle sera moniale bénédictine à Milan sous le nom de sœur Cécile, longtemps supérieure de son couvent, elle mourra en 1993.
Le troisième enfant, Caesare, est né en 1909, il deviendra moine, d'abord chez les Bénédictins, puis chez les Trappistes, sous le nom de Père Paolino.
La quatrième enfant du couple, Enrichetta, est née après une grossesse difficile. Luigi et Maria refusèrent l'avortement préconisé par le corps médical qui craignait pour la vie de la mère et de l'enfant. La petite fille naquit en bonne santé en avril 1914 et devint à son tour laïque consacrée.
Béatification et vénération
Deux décrets de la congrégation pour les causes des saints ont reconnu individuellement que les époux Quattrocchi ont vécu de façon héroïque les vertus chrétiennes, tandis qu'un miracle a été reconnu par un même décret comme dû à leur commune intercession. Il s'agit de la guérison de Gilberto Grossi, qui est aujourd'hui neurochirurgien.
Sa guérison a été reconnue le 21 mai 2001 par la commission des médecins de la Congrégation pour la cause des saints comme étant imprévue, complète, durable et inexplicable scientifiquement.
Ils furent tous deux béatifiés le 21 octobre 2001 dans le cadre des célébrations du 20e anniversaire de l'exhortation apostolique Familiaris Consortio (1981), à la suite du synode sur la famille de 1980.
« Pour la première fois deux époux atteignent ensemble, en tant que couple, la béatification » a précisé le Pape Jean-Paul II.
Les trois enfants vivants de Luigi et de Maria assistèrent à la cérémonie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sanctuaire_Notre-Dame_du_Divin_Amour
Leur fête commune a été fixée au 25 novembre, jour de leur mariage. Individuellement, ils sont fêtés le 26 août pour Maria et le 9 novembre pour Luigi.
Leur lieu de vénération et leur sanctuaire se trouve à Rome en l'église Notre-Dame du Divin Amour où leur corps reposent dans la crypte.
Lors de la cérémonie, le Pape a ajouté : « Chères familles, nous avons aujourd'hui une confirmation singulière du fait que le chemin de sainteté accompli ensemble, comme couple, est possible, beau, extraordinairement fécond, et qu'il est fondamental pour le bien de la famille, de l'Église et de la société. ».
Citations
Du Pape Jean-Paul II, lors de l'homélie de béatification :
« Ces époux ont vécu, dans la lumière de l'Évangile et avec une grande intensité humaine, l'amour conjugal et le service à la vie.
Ils ont assumé de façon pleinement responsable la tâche de collaborer avec Dieu dans la procréation, en se consacrant généreusement à leurs enfants pour les éduquer, les guider, les orienter à la découverte de son dessein d'amour.
De ce terrain spirituel si fertile sont nées des vocations au sacerdoce et à la vie consacrée, qui démontrent combien le mariage et la virginité, à partir de leur enracinement commun dans l'amour sponsal du Seigneur, sont intimement liés et s'illuminent réciproquement. »
De Maria Beltrame Quattrocchi après la mort de son mari :
« Nous avions tout en commun, dans un échange constant de valeurs effectives et affectives, avec une unique vie, faite des mêmes aspirations et des mêmes buts, dans un respect réciproque et un immense amour. Chaque moment de conversation, d'échange, d'attention mutuelle, de proximité, avait une saveur de nouveauté. Au cours de ce presque demi-siècle de vie commune, je l'affirme devant Dieu, nous n'avons jamais connu un moment d'ennui, de satiété, de fatigue ».
CHAPELLE PAPALE POUR LA BÉATIFICATION DES SERVITEURS DE DIEU
LUIGI BELTRAME QUATTROCCHI ET MARIA CORSINI, ÉPOUX
HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL II
Dimanche 21 octobre 2001
Journée Mondiale des Missions
1. "Mais le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?" (Lc 18, 8).
La question par laquelle Jésus conclut la parabole sur la nécessité de prier "sans cesse et ne pas se décourager" (Lc 18, 1), ébranle notre âme. C'est une question qui n'est pas suivie d'une réponse: en effet, elle entend interpeller chaque personne, chaque communauté ecclésiale, chaque génération humaine. La réponse doit être donnée par chacun de nous. Le Christ désire nous rappeler que l'existence de l'homme est orientée vers la rencontre avec Dieu; mais précisément dans cette perspective, il se demande si, à son retour, il trouvera les âmes prêtes à l'attendre, pour entrer avec lui dans la maison du Père. C'est pourquoi il dit à tous: "Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure" (Mt 25, 13).
Chers frères et sœurs, Très chères familles !
Aujourd'hui, nous nous sommes donné rendez-vous pour la béatification de deux époux: Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi. A travers cet acte ecclésial solennel, nous entendons mettre en lumière un exemple de réponse affirmative à la question du Christ. La réponse est donnée par deux époux, qui ont vécu à Rome dans la première moitié du vingtième siècle, un siècle au cours duquel la foi dans le Christ a été mise à dure épreuve. Egalement au cours de ces années difficiles, les deux époux Luigi et Maria ont gardé allumée la lampe de la foi - lumen Christi - et l'ont transmise à leurs quatre enfants, dont trois sont aujourd'hui présents dans cette Basilique. Très chers amis, votre Mère écrivait ce qui suit à votre propos: "Nous les avons élevés dans la foi, afin qu'ils connaissent Dieu et qu'ils l'aiment" (La chaîne et la trame, p. 9). Mais vos parents ont également transmis cette flamme vive à leurs amis, à leurs connaissances, à leurs collègues... A présent, du Ciel, ils la donnent à toute l'Eglise.
Je salue les parents et les amis des nouveaux bienheureux, ainsi que les Autorités religieuses qui participent à cette célébration, à commencer par le Cardinal Camillo Ruini et les autres cardinaux, archevêques et évêques présents. Je salue, en outre, les Autorités civiles, parmi lesquelles le Président de la République italienne et la Reine de Belgique.
2. Il ne pouvait pas exister d'occasion plus heureuse et significative que celle d'aujourd'hui, pour célébrer les vingt ans de l'Exhortation apostolique "Familiaris consortio". Ce document, qui est aujourd'hui encore d'une grande actualité, illustre non seulement la valeur du mariage et les devoirs de la famille, mais il invite à un engagement particulier sur le chemin de sainteté auquel les époux sont invités en vertu de la grâce sacramentelle, qui "n'est pas épuisée dans la célébration du sacrement de mariage, mais accompagne les époux tout au long de leur existence" (Familiaris consortio, n. 56). La beauté de ce chemin resplendit dans le témoignage des bienheureux Luigi et Maria, expression exemplaire du peuple italien, qui doit tant au mariage et aux familles fondées sur celui-ci.
Ces époux ont vécu, dans la lumière de l'Evangile et avec une grande intensité humaine, l'amour conjugal et le service à la vie. Ils ont assumé de façon pleinement responsable la tâche de collaborer avec Dieu dans la procréation, en se consacrant généreusement à leurs enfants pour les éduquer, les guider, les orienter à la découverte de son dessein d'amour. De ce terrain spirituel si fertile sont nées des vocations au sacerdoce et à la vie consacrée, qui démontrent combien le mariage et la virginité, à partir de leur enracinement commun dans l'amour sponsal du Seigneur, sont intimement liés et s'illuminent réciproquement.
En puisant à la Parole de Dieu et au témoignage des saints, les bienheureux époux ont vécu une vie ordinaire d'une façon extraordinaire. Parmi les joies et les soucis d'une famille normale, ils ont su réaliser une existence extraordinairement riche de spiritualité. Au centre, l'Eucharistie quotidienne, à laquelle s'ajoutait la dévotion filiale à la Vierge Marie, invoquée avec le Rosaire récité chaque soir, et la référence à de sages conseillers spirituels. Ils ont ainsi su accompagner leurs enfants dans le discernement de leur vocation, en les entraînant à évaluer chaque chose "du toit vers le haut", comme ils aimaient souvent à le souligner de façon amicale.
3. La richesse de foi et d'amour des époux Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi est une démonstration vivante de ce que le Concile Vatican II a affirmé à propos de l'appel de tous les fidèles à la sainteté, en spécifiant que les époux poursuivent cet objectif "propriam viam sequentes", "en suivant leur propre voie" (Lumen gentium, n. 41). Cette indication précise du Concile trouve aujourd'hui sa réalisation effective avec la première béatification d'un couple d'époux: leur fidélité à l'Evangile et l'héroïcité de leurs vertus ont été constatées à partir de leur vie comme époux et comme parents.
Dans leur vie, ainsi que dans celle de tant d'autres couples d'époux qui accomplissent chaque jour avec dévouement leurs tâches de parents, on peut contempler la révélation sacramentelle de l'amour du Christ pour l'Eglise. En effet, les époux, "en accomplissant leur mission conjugale et familiale avec la force de ce sacrement, pénétrés de l'Esprit du Christ qui imprègne toute leur vie de foi, d'espérance et de charité, parviennent de plus en plus à leur perfection personnelle et à leur sanctification mutuelle; c'est ainsi qu'ensemble, ils contribuent à la glorification de Dieu" (Gaudium et spes, n. 48).
Chères familles, nous avons aujourd'hui une confirmation singulière du fait que le chemin de sainteté accompli ensemble, comme couple, est possible, beau, extraordinairement fécond et qu'il est fondamental pour le bien de la famille, de l'Eglise et de la société.
Cela nous invite à invoquer le Seigneur, pour que soient toujours plus nombreux les couples d'époux en mesure de faire transparaître, dans la sainteté de leur vie, le "grand mystère" de l'amour conjugal, qui tire son origine de la création et qui s'accomplit dans l'union du Christ avec l'Eglise (cf. Ep 5, 22-23).
4. Chers époux, comme tout chemin de sanctification, le vôtre n'est pas facile non plus. Chaque jour, vous affrontez des difficultés et des épreuves pour être fidèles à votre vocation, pour cultiver l'harmonie conjugale et familiale, pour accomplir la mission de parents et pour participer à la vie sociale.
Sachez chercher dans la Parole de Dieu la réponse aux nombreuses interrogations que la vie quotidienne vous pose. Dans la deuxième lecture, saint Paul nous a rappelé que "toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser, former à la justice" (2 Tm 3, 16). Soutenus par la force de cette parole, vous pourrez insister ensemble avec vos enfants "à temps et à contretemps", en les admonestant et en les exhortant "avec une patience inlassable et le souci d'instruire" (2 Tm 4, 2).
La vie conjugale et familiale peut également connaître des moments d'égarement. Nous savons que de nombreuses familles cèdent au découragement dans ces cas. Je pense, en particulier, à ceux qui vivent le drame de la séparation; je pense à ceux qui doivent affronter la maladie et à ceux qui souffrent de la disparition prématurée de leur conjoint ou d'un enfant. Dans ces situations, on peut également apporter un grand témoignage de fidélité dans l'amour, rendu encore plus significatif par la purification à travers le passage dans le creuset de la douleur.
5. Je confie toutes les familles éprouvées à la main providentielle de Dieu et aux soins pleins d'amour de Marie, modèle sublime d'épouse et de mère, qui connut bien la souffrance et la fatigue de suivre le Christ jusqu'au pied de la Croix. Très chers époux, ne vous laissez jamais vaincre par le découragement: la grâce du sacrement vous soutient et vous aide à élever sans cesse les bras vers le ciel comme Moïse, dont nous a parlé la première Lecture (cf. Ex 17, 11-12). L'Eglise est proche de vous et vous aide par sa prière, en particulier dans les moments difficiles.
Dans le même temps, je demande à toutes les familles de soutenir à leur tour les bras de l'Eglise, afin qu'elle ne vienne jamais à manquer à sa mission d'intercéder, de consoler, de guider et d'encourager. Chères familles, je vous remercie pour le soutien que vous m'apportez, également à moi, dans mon service à l'Eglise et à l'humanité. Chaque jour, je prie le Seigneur afin qu'il aide de nombreuses familles blessées par la misère et par l'injustice et qu'il fasse croître la civilisation de l'amour.
6. Très chers amis, l'Eglise a confiance en vous, pour affronter les défis qui l'attendent en ce nouveau millénaire. Parmi les voies de sa mission, "la famille est la première et la plus importante" (Lettre aux Familles, n. 2); l'Eglise compte sur elle, l'appelant à être "un sujet actif d'évangélisation et d'apostolat" (ibid., n. 16).
Je suis certain que vous serez à la hauteur de la tâche qui vous attend, en tout lieu et en chaque circonstance. Chers époux, je vous encourage à assumer pleinement votre rôle et vos responsabilités. Renouvelez en vous-mêmes l'élan missionnaire, en faisant de vos foyers des lieux privilégiés pour l'annonce et l'accueil de l'Evangile, dans un climat de prière et dans l'exercice concret de la solidarité chrétienne.
Que l'Esprit Saint, qui a comblé le cœur de Marie afin que, dans la plénitude des temps, elle conçoive le Verbe de la vie et qu'elle l'accueille en même temps que son époux Joseph, vous soutienne et vous fortifie. Qu'il comble vos cœurs de joie et de paix, afin que vous sachiez rendre louange chaque jour au Père céleste, dont découle toute grâce et bénédiction.
Amen!
Les autres saintes et saints du mois d'août déjà sur notre site :