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Paroles du curé
Homélie du quatrième dimanche de Pâques
Homélie du quatrième dimanche de Pâques
© ND de la Bidassoa

| LAVIGNE 868 mots

Homélie du quatrième dimanche de Pâques

4ème DIMANCHE DE PÂQUES    A

Dimanche du Bon Pasteur

Journée mondiale de prière pour les Vocations

 

          Le Christ Jésus dont nous sommes les amis et les disciples se définit dans l’évangile d’aujourd’hui comme la porte, et comme le pasteur ou le berger.

 

          Autant dire qu’il n’est pas centré sur lui-même mais que toute sa vie est don.

 

          « Ma vie nul ne la prend, c’est moi qui la donne. » Ce don est lumineux sur la croix ! Ceci est mon corps livré pour vous ; ceci est mon sang versé pour vous.

 

          Ce don du Christ par amour nous aide à comprendre pourquoi il se compare à la porte de la bergerie et à la figure du pasteur.

 

          Dans la bergerie, dans l’Eglise, Jésus entre pour nous parler. « Les brebis écoutent sa voix » oui, nous écoutons à chaque messe la voix du Seigneur proclamée et commentée depuis ce lieu, cet ambon.

          Et il nous appelle chacun par notre nom. Depuis notre baptême, nous sommes uniques aux yeux du Christ et en même temps nous sommes ensemble appelés à faire communauté, c’est l’image du troupeau. Et il est notre Pasteur.

 

          « Et il les fait sortir » ajoute l’évangile. Notre rencontre avec le Christ n’est pas un en-soi, c’est le début d’un élan nouveau pour notre vie. Notre bon Pasteur nous conduit dehors, dans nos villes et nos quartiers, il marche à notre tête ; donc nous suivons ses pas… pas de crainte.

          Il y a mille façons de suivre le Christ, de mettre nos pas dans les siens ; cela s’appelle la vocation. Du mot vocare appeler

 

          Chacun ici est appelé par le Christ à le choisir comme Pasteur ; à le suivre…

 

          Mais chacun le suit selon ce qu’il est ; selon ce qu’il perçoit du Christ ; selon ce qu’il perçoit aussi du monde.

Autrement dit :

Selon son expérience personnelle voire intime de la personne de Jésus ; selon son expérience très concrète aussi de la vie quotidienne.

 

          Aujourd’hui, toute l’Eglise prie pour les vocations de prêtres et de religieux, religieuses… afin que parmi vos enfants et vos jeunes certains soient fascinés par le Christ qui se donne. Et qu’ils découvrent alors la beauté du don, un don par amour du Christ et par amour du monde.

 

          D’ailleurs, Jésus conclut ainsi dans l’évangile : « Je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »

 

          Cette vie en abondance est le programme qui est déposé dans les mains du prêtre en même temps que le pain et le vin de l’Eucharistie : avec le Christ, par lui et en lui, il a charge de vie, de vie en plénitude !

 

          Ainsi notre existence de prêtre devient passion pour les hommes de ce temps afin qu’ils découvrent ce grand appel à vivre dans le bonheur… et cela touche tous les secteurs de la vie des hommes : la profession, la famille, la vie affective, le voisinage, la vie associative, la culture, les loisirs… mais aussi la vie intérieure, la foi, la relation personnelle au Christ, la vie en Eglise.

 

          Dans tout cela, nous devons viser une vie toujours plus vraie, plus épanouie, une vie en abondance… qui sera plénière, un jour, quand nous aurons passé avec le Christ la porte du ciel… cette étape aussi nous la vivrons en suivant les pas du Bon Pasteur qui nous donnera pour l’éternité le pâturage, le salut.

 

          Le prêtre n’est pas seul à accueillir dans ses mains ce programme de vie : il doit révéler aux autres, avec délicatesse et amour, qu’ils ont dans leurs mains mille trésors à donner.

 

          Oui, c’est ensemble, laïcs, religieux, prêtres, chacun selon sa vocation, que nous devons œuvrer au bien de tous, à la vie de tous.

 

          C’est le Christ qui nous y appelle ; qui marche devant et nous dit : viens, suis-moi.

 

          Nous avons besoin de façon urgente de jeunes qui s’engagent dans la vocation spécifique de prêtres à la suite du Christ.

 

          Et nous sommes heureux que le supérieur du grand séminaire, au nom de notre évêque, nous confie pour l’année prochaine Vincent-Marie VAYNE, qui termine son séminaire à Rome. Il sera ordonné diacre certainement après l’été et il exercera son diaconat avec nous, pour nous…

          Et puis c’est aussi Baptiste POCHULU, également séminariste à Rome qui lui, nous rejoindra lors des vacances, et déjà cet été.

          Que leur future présence, leur écoute, leurs paroles, leur prière portent du fruit dans nos cœurs. Nous prierons bien sûr pour eux, dès aujourd’hui.

Ainsi en un échange fécond, nous nous signifierons les uns aux autres, laïcs, religieuses, séminaristes, diacres, prêtre, que cela vaut tout l’or du monde de se donner pleinement par amour.

 

          Que Marie, notre Dame de Fatima qui a parlé au cœur de trois jeunes enfants bergers il y a 100 ans cette année, le 13 mai, éclaire de son cœur maternel, comme un soleil nouveau, les cœurs et les consciences de nos enfants et de nos jeunes, les futurs bergers dont l’Eglise et le Monde ont besoin aujourd’hui et demain.

 

                                                                     Amen

"Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent"
"Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent" © ND de la Bidassoa
"Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent"
"Elles écoutent ma voix..."
"Elles écoutent ma voix..." © ND de la Bidassoa
"Elles écoutent ma voix..."

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