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La Paroisse
Homélie du Mercredi des CENDRES
Homélie du Mercredi des CENDRES

| Jean-Marc Lavigne 953 mots

Homélie du Mercredi des CENDRES

CENDRES 2024

 

Nos chères villes Hendaye, Béhobie et Biriatou sont heureusement comme incrustées entre mer et montagne. Ces deux joyaux, ces deux perles où nous vivons.

 

Comme nous beaucoup, venus d’ailleurs, se fidélisent à notre région.

 

            Le sommet des montagne, le sommet des vagues pour les surfeurs : Le terme « surf » provient du nom composé anglo-américain surf-riding et signifie littéralement « monter les vagues déferlantes ».

Oui, le sommet des montagnes, le sommet des vagues procurent une vrais joie… même si c’est fatigant, et exige de l’entrainement et des efforts.

Voilà notre Carême ! Nous marchons vers le sommet de la foi, la mort et la résurrection du Christ et l’envoi de l’Esprit Saint.

Nous tendons vers ce sommet par une face que nous n’avons encore jamais empruntée, la route 2024 !

 

Pour avancer, une parole à écouter ! Et des frères et sœurs à accompagner !

 

= Oui, une parole à écouter ! C’est le début de l’Évangile : « En ce temps-là Jésus disait à ses disciples ». Qui sont ses disciples aujourd’hui ? Nous ! Il nous parle.

Pour grimper vers le sommet, nous avons besoin d’écouter Jésus, Parole de Dieu faite chair !  Et « écouter est plus qu’entendre », nous dit le pape François. Nous entendons le bruit de la ville, nous entendons la musique de notre smartphone. Nous entendons ! Nous n’écoutons pas !

Quand nous écoutons quelqu’un vraiment, nous ne répondons pas en même temps à nos mails ! Car nous sommes tout à lui, tout à elle. C’est la première invitation d’un vrai Carême : « Aujourd’hui, écouterez-vous sa parole, la Parole de Dieu du Seigneur Jésus ? »

 

Une condition de notre route vers le sommet est donc : développer l’écoute, l’écoute de Jésus notre guide vers le sommet. Écouter le Seigneur qui nous parle dans les textes sacrés, qui nous parle dans les évènements de nos vies, de la vie du monde actuel, qui nous parle aussi à travers les autres et notamment les catéchumènes.

 

= D’où mon second point : des frères et sœur à accompagner.

Les catéchumènes sont plus nombreux que jamais dans notre paroisse : 5 adultes ; et un adolescent.

A leur propos il est habituel de dire : « ils se sont convertis ! » « Mais moi, c’est déjà fait ! pensent certains, je n’ai pas besoin de conversion ! C’est pour les païens qui nous entourent ! »

Bien sûr, ce soir, nous ne pensons pas cela ! Car en recevant les cendres, Jésus va nous répéter : « convertissez-vous ! »

 

Avec les catéchumènes, convertis-toi ! Eux les catéchumènes ont besoin de notre prière ; et nous baptisés, nous avons aussi besoin d’eux. Ils sont notre aiguillon dans notre marche vers le sommet. Car les catéchumènes ont hâte d’être au sommet, hâte du baptême ! Alors, ils nous tirent, nous les endormis, les habitués de la foi chrétienne ! Ce soir en nous approchant des cendres, faisons cette prière : « Seigneur, viens me réveiller, je somnole dans la foi, convertis-moi ! »

 

Et la conversion passe par des actes !  Notre conversion, ce sont forcément des actes ! L’Esprit du mal, le démon nous entraîne dans le flou, dans le vague, dans l’à peu près !

Comme les catéchumènes, notre conversion, c’est du concret ! Pas de l’à peu près et du flou. 

 

Certains catéchumènes parlent de lectures qui ont nourri leur marche : et nous ? Plutôt que de perdre notre temps à traîner sur les réseaux sociaux et à regarder les vidéos de TikTok, quelle lecture pourraient nous remettre en marche... ?

 

            Autre caractéristique, chez les catéchumènes, du chemin vers le baptême : la prière, le recueillement !

           

A ma surprise la grande majorité de nos catéchumènes priaient déjà avant de pousser la porte du presbytère ; et dans le choix possible de thème à étudier ils ont choisi celui de la prière.

Comme les catéchumènes, nous les baptisés, nous prierons davantage pendant ce Carême, en nous rendant au travail avec un dizainier dans notre poche, en lisant l’Évangile, en faisant une visite au Seigneur dans une chapelle ou une église.

 

Et puis jeûner ajoute l’Evangile : c’est-à-dire se priver d’une chose qui est bonne ! Le Carême, ce n’est pas se priver pour un moins, c’est vouloir plus, c’est ressentir la faim de Dieu, de son Amour, de sa Parole… et donc vouloir avancer vers le sommet de la foi, nourris par le Seigneur, pour plus de qualité de vie, plus d’amour dans notre vie, dans notre quartier.  

 

            Enfin l’Évangile (avec la prière et le jeûne) invite à faire l’aumône, à donner ! Donner de son argent et il n’y a pas de petits dons aux yeux du Seigneur. Mais aussi donner de son temps, entrer en relation : jusqu’à se réconcilier avec des membres de nos familles, fréquenter non pas toujours les mêmes amis mais nous ouvrir à d’autres… cela aussi c’est un beau fruit de notre marche vers le sommet de la foi. Pour notre joie ! Prenons ensemble, en paroisse, le chemin du don, de la relation, de la vie fraternelle !

 

Oui, chers amis, au début de ce Carême soyons précis, soyons concret. Si nous ne choisissons rien, rien ne se passera ! Au contraire, notons quelques points que nous voulons traiter pendant ce Carême.  

            Quelques points parfois modestes, peu importe. Parce qu’il nous faut être humbles en choisissant nos points de Carême ! « Que ta prière, ton jeûne, ton aumône restent dans le secret. Ton Père qui est présent dans le secret te le rendra. »

Soyons humbles car l’humilité c’est ce qui effraie le plus le démon !  

 

            L’important, non, ce ne sont pas nos efforts... l’important c’est notre désir de rejoindre le sommet, avec le Christ, il est notre guide, il est le Christ vainqueur, qui a vaincu la mort et qui est vivant. Quelle joie de marcher vers lui.

 

                                                                                   Amen

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