Homélie de l’Assomption de la Vierge Marie
15 août 2024
En prélude à l’ouverture des Jeux Olympiques, nous avons assisté à ce large parcours de la flamme olympique portée avec solennité par des personnalités du monde du sport. En ce jour où, avec tant de frères chrétiens de part le monde, nous portons notre regard sur la Vierge Marie, je vous invite à voir en elle, celle qui porte haut la flamme de l’Amour et de la présence de Dieu.
La Vierge Marie a inspirée d’innombrables artistes ; on trouve des tableaux dans presque tous les musées.
Je vous propose de contempler deux tableaux : ce sont la première lecture et l’Evangile d’aujourd’hui :
La première, le texte de l’Apocalypse est déroutant : une peinture moderne difficile à déchiffrer.
L’Apocalypse est écrite en langage codé. C’étaient des pages que l’on se passait sous le manteau en pleine persécution pour se redonner confiance.
La femme ayant pour manteau le Soleil, c’est la communauté des premiers chrétiens aux prises avec les persécutions des empereurs romains.
Cette communauté qui enfante un monde nouveau voulu par le Christ va-t-elle être balayée par le dragon rouge feu ? – Non, car saint Jean annonce la victoire du Christ : « Voici maintenant le salut, la puissance et le règne de Dieu ; voici le pouvoir de son Christ ! »
Mais si nous lisons ce texte aujourd’hui, c’est parce que nous pouvons l’appliquer à Marie; En voyant dans cette femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous ses pieds, une couronne de douze étoiles, qui gémit dans les douleurs de l’enfantement, Marie qui a enfanté le Sauveur.
Mais le dragon nous rappelle que le mal est toujours à l’œuvre comme nous le voyons bien dans notre monde meurtri par tant de maux, la guerre et les divisions. Cependant, le bien et l’amour auront le dernier mot.