ou Sainte Teresa des Andes
(13 juillet 1900
12 avril 1920)
dans le monde Juanita Fernandez Solar,
religieuse carmélite chilienne
« Quand j'aime, c'est pour toujours. Une carmélite n'oublie jamais. Depuis sa petite cellule, elle accompagne les âmes qu'elle a aimées dans le monde.»
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints
Extraits du site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9r%C3%A8se_des_Andes
Née dans une famille aisée du Chili, elle découvre à l'adolescence les écrits de Thérèse de Lisieux et d'Elisabeth de la Trinité. À 15 ans elle souhaite entrer au Carmel, mais doit attendre ses 19 ans …/... et l'accord de son père.
Elle contracte le typhus et décède moins d'un an après son entrée au couvent. Elle est enterrée le 14 avril 1920, au milieu d'une foule considérable qui la considère déjà comme une sainte.
Son procès en béatification débute en 1947. Béatifiée 40 ans plus tard, elle est canonisée en 1993. Très populaire au Chili, elle est nommée sainte patronne du pays.
Juana (Juanita) Enriqueta Josefina de los Sagrados Corazones Fernández Solar (en religion sœur Thérèse de Jésus) dite Teresa de los Andes, est née le 13 juillet 1900.../... d'une famille nombreuse, chrétienne et aisée (son père est propriétaire d'une grande propriété agricole).
Ses parents, Miguel Fernandez et Lucia Solar ont eu sept enfants : Lucia, Miguel, Luis, Juana (qui mourut en bas âge), Rebeca, Ignacio et Juanita. Elle est baptisée deux jours après sa naissance.
À partir de l'âge de 6 ans, elle accompagne sa mère tous les jours à la Messe, et dès sa première communion.../... elle s'efforcera de communier tous les jours.../... Elle pratique quotidiennement la récitation du Rosaire, et s'évertue à dominer son caractère vif en se rendant disponible aux autres, et aux pauvres en particulier.
Teresa est une jeune fille tout à fait ordinaire, pratiquant le sport, surtout la natation et l'équitation. Elle apprécie les études qu'elle fait au collège des religieuses du Sacré-Cœur, et elle aide à la vie de la maison.
Toutefois, sa santé chancelante a donné de gros soucis à sa famille. Elle est régulièrement malade durant son adolescence. À l'âge de 14 ans elle doit être opérée d'une appendicite (opération délicate et risquée à l'époque). C'est à ce moment qu'elle découvre « Histoire d'une âme », récit autobiographique de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus ».
Teresa rédige elle aussi un journal qu'elle intitulera « Histoire de la vie d'une de ses filles ». …/...
En 1915, Teresa entre avec sa sœur Rebeca, comme interne au collège du Sacré-Cœur. Cette séparation du foyer familial lui coûte beaucoup.
Teresa a aussi une grande attention envers les pauvres. Elle prend sous son aile un jeune enfant, Juanito, qui habite le bidonville de Santiago.
Jusqu'à son entrée au Carmel, elle veille à lui donner un repas quotidien et des vêtements, allant jusqu'à vendre sa montre pour lui acheter des souliers.
Au collège, elle vient en aide aux élèves pauvres ou ayant des difficultés scolaires.
Durant ses vacances scolaires, elle enseigne le catéchisme aux enfants des fermiers travaillant pour son père.
Le jour de ses 15 ans, en 1915, Teresa décide d'entrer au Carmel. Deux ans plus tard, elle lit et découvre la vie d'Elisabeth de la Trinité, ce qui confirmera son souhait.
Teresa aura une grande affinité spirituelle avec Élisabeth de la Trinité (qui n'était pas encore béatifiée, et ne le sera qu'en 1984). Elle a aussi une grande dévotion pour la Vierge Marie.
Elle entretient une correspondance assidue avec la mère prieure du Carmel de Los Andes, visite le monastère, et demande son entrée dans la communauté carmélitaine.
En 1918 elle quitte le collège pour venir s'occuper du foyer familial car sa sœur aînée, qui avait cette charge, vient de se marier.
Le 25 mars 1919, elle rédige une lettre à son père pour lui demander l'autorisation d'entrer au Carmel. Avec l'accord de ce dernier, elle entre en clôture le 7 mai et prend le nom de Teresa de Jesus.
Le 14 octobre 1919, elle entame son noviciat (prise d'habit). Bien qu'étant encore novice, elle entame une énorme correspondance avec des personnes extérieures au Carmel. Ses biographes relatent que Teresa a vécu au Carmel de grandes unions mystiques, mais également des sécheresses spirituelles.
Mais dans les premiers jours de 1920, elle tombe gravement malade et déclare qu'elle mourra dans un mois. Les médecins découvrent tardivement qu'elle est atteinte du typhus.
Le 5 avril, elle reçoit les derniers sacrements et le lendemain fait sa profession religieuse in articulo mortis.
Le 12 avril, vers 19 heures, elle meurt alors qu'elle n'avait pas vingt ans.
Ses obsèques sont célébrés le 14 avril au milieu d'une foule considérable qui considèrent déjà Teresa comme une sainte…/...
Et elle est canonisée le 21 mars 1993 à Rome par le Pape Jean-Paul II.
Lors de la cérémonie de canonisation, le Pape a déclaré :
« À une société sécularisée qui vit en tournant le dos à Dieu, je présente avec une vive joie, comme modèle de l'éternelle jeunesse de l'Évangile, cette Carmélite chilienne. Elle apporte le témoignage limpide d'une existence qui proclame aux hommes d'aujourd'hui que c'est dans l'amour, l'adoration et le service de Dieu que résident la grandeur et la joie, la liberté et la pleine réalisation de la créature humaine. La vie de la bienheureuse Teresa crie doucement depuis son cloître : Dieu seul suffit ! ».
En 1987, un sanctuaire est construit à Auco (proche du Carmel de Los Andes) pour accueillir les reliques de la religieuse.
Les pèlerins se rendent de plus en plus nombreux sur la tombe de Teresa des Andes, et avant même sa béatification, l'ancien monastère de Los Andes se trouve être trop petit pour les accueillir.
Avec l'annonce de sa prochaine béatification il est décidé de créer un nouveau sanctuaire dans la municipalité de Rinconada : le Sanctuaire de Auco-Rinconada. …/... Les restes de la carmélite sont y transférés.../... dans la crypte le 11 décembre 1988. Le lendemain, le sanctuaire est consacré par les autorités ecclésiastiques à Notre Dame du Mont Carmel.
…/... Celui-ci reçoit plus de 100 000 pèlerins par mois, dont un grand nombre le deuxième samedi d'octobre pour le pèlerinage de la jeunesse "De Chacabuco au Carmel ... un chemin de sainteté".
Ce sanctuaire est devenu un grand centre spirituel du Chili.
Le beau site officiel à visiter (photos, vidéos) : http://www.teresadelosandes.org/1france/index.php