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Sacrements
Fête de l'Assomption de Marie - 15 août 2020 à Sainte Anne
Fête de l'Assomption de Marie - 15 août 2020 à Sainte Anne
© Marie - Fête de l'assomption 2020

| ND de la Bidassoa 1580 mots

Fête de l'Assomption de Marie - 15 août 2020 à Sainte Anne

Pour la première fois, la statue de Marie 

a été portée par trois jeunes filles 

et une jeune maman

Les quatre porteuses de Marie.png
Les quatre porteuses de Marie.png ©
Les quatre porteuses de Marie.png

 

Les masques, respectueux de notre prochain, ne nous ont pas empéchés de vivre pleinement cette belle fête qui nous permet de témoigner notre amour à Marie, Mère de Dieu, qu '"au ciel, nous irons voir un jour".

15 août 2020
15 août 2020 ©
15 août 2020
15 août 2020
15 août 2020 ©
15 août 2020
Susana Rallo
Susana Rallo ©
Susana Rallo
Susana Rallo
Susana Rallo ©
Susana Rallo

Le temps de l'Eucharistie

La consécration
La consécration ©
La consécration
Le Corps du Christ
Le Corps du Christ ©
Le Corps du Christ

 

Dans son homélie, l'abbé Jean-Marc Lavigne nous a (aussi...) fait remarquer que les vitraux de la galerie illustrent les Litanies de la Vierge Marie. L'un d'eux représente le cèdre du Liban, pays et peuple en grande souffrance comme nous le savons bien.

 

Le petit montage qui suit, puis un extrait de l'article-source, visite ces beaux vitraux de Jean Lesquibe maître verrier (Anglet).

 

Cependant, parmis eux, il en est un qui sollicite votre participation car " non-illucidé "  (peut-être la tige de Jessé mais il ne devrait y avoir que trois branches ?) et rien n'est 100 % sûr quant aux noms attribués aux autres  !..

 

 

Que représente ce vitrail ,
Que représente ce vitrail , ©
Que représente ce vitrail ,

 

A vous de renommer éventuellement nos beaux vitraux !

 

Les litanies de la Vierge

Références du dossier : …/... Cadre de l'étude : enquête thématique régionale les litanies de la Vierge, mobilier et objets religieux - Auteur(s) du dossier : Léa Vernier - Copyright(s) : (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

 Définition du thème

Les litanies de la Vierge et leur iconographie sont assez méconnues, probablement par faute d'études récentes sur le sujet, l'auteur ayant contribué à modeler notre vision du thème étant l'un des plus illustres historiens d’art de la fin du 19e et de la première moitié du 20e siècle : Émile Mâle.

Étymologiquement, le terme "litanie" vient du latin "litania" désignant une prière publique adressée aux dieux. Dans le langage courant, la litanie est une "prière liturgique alternant les invocations psalmodiées par l'officiant et les réponses chantées ou récitées par l'assistance". Cette définition nous donne un aperçu de ce que sont, d'un point de vue structurel et liturgique, les litanies de la Vierge. La principale caractéristique de ces invocations est la répétition des qualités divines accordées à Marie ; leur forme est assez proche de certains textes de l'Ancien Testament, tels que le Cantique des Cantiques ou les Psaumes, dont une grande partie des qualificatifs sont issus.

D'un point de vue iconographique les litanies représentent, sous forme d'emblèmes ou de symboles, les qualités religieuses données à la Vierge. Ces emblèmes sont généralement au nombre de quinze :

·         le soleil, la lune, l’étoile, le lys, le massif de roses, la tige de Jessé, le cèdre, l’olivier, le puits, la fontaine, le miroir sans tache, la tour de David, la porte du Ciel, le jardin clos,- la Civitas Dei.

…/...

Les sources scripturaires et littéraires des litanies

1) Leurs origines vétérotestamentaires

Les longues invocations qui composent les litanies sont en partie issues d'ouvrages vétérotestamentaires tels que le Cantique des Cantiques, la Genèse, les Psaumes, l'Ecclésiaste ou Livre du Siracide, et le Livre de la Sagesse. Les qualificatifs vétérotestamentaires comprennent :

 

"Electa ut sol" signifiant "éclatante comme le soleil" et "Pulchra ut luna" signifiant "belle comme la lune", expressions venant toutes deux du Cantique des Cantiques (chapitre 6, verset 10). Ces citations renvoient aussi au passage des "Louanges de l’épouse parfaite" du Livre du Siracide (chapitre 26, verset 16) où la beauté de l’épouse, gage de sa qualité et de sa perfection, est comparée au soleil qui s'élève dans les cieux.

......

"Hortus conclusus" signifiant "jardin clos", expression issue elle aussi du Cantique des Cantiques (chapitre 4, verset 12) où la fiancée est appelée "jardin verrouillé", insistant ainsi sur sa virginité, et par analogie sur celle de la Vierge.

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"Fons hortorum" signifiant "fontaine des jardins" et "Puteus aquarum viventium" signifiant "puits d’eaux vives" (Cantique des Cantiques, chapitre 4, verset 15).

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"Cedrus exaltata" signifiant "cèdre élevé, exalté" (Livre du Siracide, chapitre 24, verset 13).

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"Oliva speciosa" signifiant "olivier magnifique" (Livre du Siracide, chapitre 24, verset 14).

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"Plantatio rosae" signifiant "massif de roses", il s'agit d'une formule abrégée pour parler des roses de Jéricho citées dans le Livre du Siracide (chapitre 24, verset 14).

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"Lilium inter spinas" signifiant "lys parmi les épines" (Cantique des Cantiques, chapitre 2, verset 2). Le mot hébreu signifiant "lys" désigne aussi l'anémone ou le lotus, attribut féminin que l'on retrouve dans de nombreuses civilisations, et notamment dans la mythologie grecque puisque la nymphe Lotis, poursuivie par Priape le dieu de la fertilité, s'est changée en lotus pour lui échapper.

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"Speculum sine macula" signifiant "miroir sans taches" (Livre de la Sagesse, chapitre 7, versets 25-26) évoque l’absence de péché originel chez Marie.

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"Turris Davidica" signifiant "Tour de David" (Psaume 61, verset 3) ou "Turris eburnea" signifiant la "tour d’ivoire" (Cantique des Cantiques, chapitre 4, verset 4). Cette appellation se réfère au sein de Marie qui a donné protection à Jésus mais aussi à tous ceux cherchant un refuge contre la tentation. La tour, édifice impénétrable, symbolise aussi la virginité de Marie.

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"Porta civitatis" signifiant "Porte de la ville", ou "Porta coeli" signifiant "Porte du Ciel" (Genèse, chapitre 28, versets 16-17). La Vierge est appelée Porte du Ciel, car elle a donné naissance au Christ et donc à la parole divine guidant les Hommes jusqu'aux cieux.

......

"Civitas Dei" signifiant "Cité de Dieu" mais aussi "Jérusalem Céleste" (Psaume 87, verset 3). Dans la Bible, la ville de Jérusalem est aussi appelée Sion, elle est la capitale spirituelle de tous les peuples. En comparant la Vierge à Sion, elle est donc désignée comme mère de tous les peuples et devient le visage en qui l'Église peut s'incarner.

 

2 ) Sources et Interprétations des autres qualificatifs mariaux

Certains des qualificatifs employés dans la prière mais aussi dans l'iconographie n'ont pas d'origines vétérotestamentaires et doivent leur place à leurs étymologies et à leurs significations théologiques.

 

"Stella maris" ou "Stella matutina", signifiant "étoile de mer" ou "étoile du matin". Ces qualificatifs ne résultent pas d'une citation biblique, ils dérivent de l’étymologie du prénom "Marie" ("Maryam" en hébreu). Toutefois, dans le répertoire grégorien il existe un hymne appelé Ave Maris Stella, dont les origines remontent au 6e siècle, qui prouve que la comparaison entre la Vierge et l’étoile de la mer existait bien avant l'apparition des Litanies de la Vierge.

......

"Speculum justitiae" signifiant "miroir de Justice", le terme "Justice" étant ici employé en fonction du sens que lui donne la Bible, c’est-à-dire un synonyme de la sainteté et de la perfection des vertus chrétiennes. Cette analogie de la Vierge et du miroir rappelle aussi le Livre de la Sagesse (chapitre 7, verset 26).

......

"Sedes sapientiae" signifiant "trône de Sagesse", cette invocation fait appel aux représentations de la Vierge tenant l'Enfant sur ses genoux, le Christ étant l’incarnation de la Sagesse divine, Marie en est donc le trône.

......

"Vas spirituale" signifiant "vase spirituel" et "Vas honorabile" signifiant "vase honorable", ces qualificatifs sont des personnifications du sein maternel et virginal.

......

"Rosa mystica" signifiant "rose mystique", cette appellation fait référence à Marie et au mystère de l'Incarnation. Cette analogie a été reprise des écrits des Pères de l'Église, comme saint Bonaventure.

......

"Domus aurea" signifiant "maison dorée" ou "maison rayonnante". Marie est appelée "maison dorée" car elle surpasse toutes les autres créatures par ses vertus, mais aussi parce que l'or est un métal précieux symbole de divinité.

......

"Foederis arca" signifiant "Arche d’Alliance". Ce parallèle entre la Vierge et l'Arche d'Alliance reflète l'idée selon laquelle Marie est l'arche de la Nouvelle Alliance car comme l'Arche d'Alliance qui porte les Tables de la Loi, Marie porte en son sein le Christ, qui va répandre la parole de Dieu et amener la Nouvelle Alliance entrevue par le prophète Jérémie (Livre de Jérémie, chapitre 31, versets 31-34).

Ces sources vétérotestamentaires ou non donnent une vision emblématique de Marie ; chacun des attributs matérialisant le dogme de l'Immaculée Conception dont la Vierge des litanies est la personnification. »

 

…/... article complet et photos sur : https://inventaire.hautsdefrance.fr/dossier/pdf/acf2580e-f240-405b-85d4-0a126f11010b/les-litanies-de-la-vierge-dossier-de-presentation.pdf?vignette=CompletSansLiens

 

L'abbé Jean-Marc a également attiré notre attention sur la communauté suivante:

 

https://fr.zenit.org/2013/10/13/une-communaute-libanaise-mariale-de-chretiens-et-musulmans/
https://fr.zenit.org/2013/10/13/une-communaute-libanaise-mariale-de-chretiens-et-musulmans/ ©
https://fr.zenit.org/2013/10/13/une-communaute-libanaise-mariale-de-chretiens-et-musulmans/

 

LA VIERGE MARIE CÈDRE DU LIBAN

 

Un développement, d'une blogueuse, très intéressant sur : 

http://gabriellaroma.unblog.fr/2013/07/24/la-vierge-marie-cedre-du-liban/

 

 

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DSC08292.JPG ©
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Extrait : « Dans les litanies de la Vierge Marie, les croyants chantent : « Cèdre du Liban, prie pour nous. » Une telle antienne n’est pas affaire sentimentale chez quelques communautés qui regardent la mère du Christ comme celle qui est élevée ; une telle litanie n’est pas étrangère à la Bible.

Dame Sagesse s’écrie au sommet du livre de Ben Sirac : « J’ai grandi comme un cèdre du Liban, et comme un cyprès sur les hauteurs de l’Hermon » (Si 24, 13). 

Et l’Église a appliqué à Marie cette parole voyant en elle celle qui incarne cet arbre au plus haut point…/… »

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