D'un tempérament enjoué, il était surnommé
« Saint de la joie »
Fondateur de la Congrégation de l'Oratoire
« (L’Oratoire, fondé au XVIème siècle, par saint Philippe Néri, est une communauté de prêtres menant une vie familiale et fraternelle, de prière et d’apostolat, dans un climat de joie et de charité.
L’Oratoire de France regroupe des prêtres vivant en communauté, sans prononcer de vœux de religion. Il s’agit d’une société de vie apostolique de droit pontifical.
Il se consacre à des activités apostoliques diverses : éducation de la jeunesse, paroisses, recherche intellectuelle, aumôneries spécialisées.
L’Oratoire a été introduit en France au XVIIe siècle par Pierre de Bérulle, initiateur de « l’Ecole française de spiritualité ». Dissous en 1792, l’Oratoire a été restauré en 1852.
Il regroupe actuellement 35 membres présents en 13 implantations et notamment trois paroisses et sanctuaire et quatre établissements scolaires)»
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« Né à Florence en 1515, mort à Rome le 26 mai 1595, Philippe Néri est une figure très importante de la Réforme catholique entreprise avec le concile de Trente.
« Il passa les trois-quart de sa vie à Rome et y devint si populaire et d'une sainteté si universellement reconnue qu'il deviendra, après saint Pierre, un second patron de la Ville Éternelle.
Il présente cette étonnante combinaison d'une piété nourrie des Pères du Désert, avec un ministère actif, spécialement auprès de la jeunesse, mais aussi :
- Très soucieux des besoins des classes nécessiteuses de son temps, il fonda d'abord une maison de convalescence pour les malades, qu'il allait visiter très régulièrement dans les hôpitaux.
Il fonda aussi, en compagnie du père Persiano Rosa en1548, la Très Sainte Trinité des Pèlerins pour secourir les pèlerins pauvres.
Il eut grand soin aussi des malades mentaux et fonda pour les accueillir l'Institut de Santa Maria della Pietà, premier établissement du genre.
Très proche des jeunes, Philippe les éduquait et leur communiquait la foi et la joie qui l'animaient. Il fonda pour eux la première école organisée et un collège pour les pauvres les plus capables, et leur recommandait : « Tenez-vous tranquilles, si vous pouvez ! ».
Chez lui, la bonne humeur, voire l'hilarité, s'allie à l'évangélisme le plus limpide. S'étant laissé élever à la prêtrise, il y gagna les plus fervents de ses jeunes convertis. La communauté qu'ils formèrent autour de lui, tire son nom : 'l'Oratoire', des soirées de très pieuses mais très libres et très joyeuses méditations dont il était l'animateur.
Ce saint étonnant qui allie à la culture la plus raffinée une sainteté évangélique et une bonne humeur qui ne se refuse pas à la mystification, enchantera ses compatriotes contemporains puis ravit en France, au siècle suivant, ceux qui fonderont à leur tour l'Oratoire de France : le futur cardinal de Bérulle et le Père de Condren.
Et si même un sceptique aussi inguérissable que Goethe a pu se sentir un dévot de saint Philippe sans en arriver à partager la foi, il est tout aussi typique qu'un grand universitaire d'Oxford, J.H. Newman, converti lui pour de bon, n'ait pas cru pouvoir se mettre à une autre école que celle de saint Philippe Néri.
Pour son action auprès des jeunes et sa gaieté contagieuse il fut, avec saint François de Sales, l'un des saints préférés de saint Jean Bosco.
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«Que la joie dans le Seigneur augmente toujours.
Que la joie selon le monde diminue toujours jusqu’à ce qu’elle disparaisse.
Je ne dis pas cela parce que, vivant en ce monde, nous ne devrions jamais nous réjouir.
Mais afin que, même vivant en ce monde,
nous soyons joyeux dans le Seigneur.»
« Celui qui désire une autre chose que le Christ, ne sait pas ce qu’il veut ;
celui qui demande une autre chose que le Christ, ne sait pas ce qu’il demande ;
celui qui n’agit pas pour le Christ, ne sait pas ce qu’il fait. »
Saint Philippe Néri
Mélange d'extraits d'articles des sites :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_N%C3%A9ri
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1227/Saint-Philippe-Neri.html
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http://www.oratoire-nancy.org/index.php/qui-sommes-nous-/notre-fondateur-saint-philippe-neri
La Pentecôte de saint Philippe Néri
« ...Il passe la nuit dans les catacombes St Sébastien au milieu de la campagne romaine, tout près des martyrs : dans l’Eglise tiède, divisée, païenne de son temps, Philippe a besoin de frères ardents ; en attendant de les trouver parmi les jeunes romains, Philippe les rencontre dans les catacombes auprès des tombes des martyrs pour la foi et le nom de Jésus.
C’est dans ce lieu fréquenté assidûment chaque nuit que se situe l’événement marquant de la vie intérieure de St Philippe : la Pentecôte de 1544.
« Philippe avait aussi pour habitude quotidienne de prier spécialement le St Esprit et de lui demander en toute humilité ses grâces et ses dons....
Tandis qu’il priait ainsi un jour de l’an 1544 avec grande ardeur, il sentit soudain dans son cœur une telle explosion du grand amour du St Esprit qui le submergeait, que le cœur se mit à battre si fort dans sa poitrine qu’on pouvait l’entendre du dehors.»
Cette expérience de l’amour emplit Philippe d’une joie folle, « une joie qui lui vient tout entière de l’amour de Dieu. »