Quarante jours après la Nativité du Seigneur, donc toujours le 2 février et cette année un dimanche, la fête de la Chandeleur célèbre la Présentation de Jésus au Temple où Syméon a reconnu l'Enfant Dieu " Lumière pour les nations ".
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PRIERE DE BENEDICTION
RITE DE L'ASPERSSION
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PROCLAMATION DE L'EVANGILE
HOMELIE
" Je suis frappé par la discrétion de cette fête : pas d'autres témoins que deux personnes âgées, Syméon et Anne, habités par l'Esprit.
Que s'est-il passé exactement ce jour-là ?
A travers le brouhaha des pèlerins, un jeune couple, Marie et Joseph, rayonnants de foi, entre dans le Temple. Ils présentent leur enfant nouveau-né.
Un vieillard le reconnaît : prenant dans ses mains cet enfant, semblable aux autres enfants, Syméon est rempli d'Espérance devant Lui et, poussé par l'Esprit Saint, s'écrie :
Cet enfant est la Lumière venue éclairer tout homme !
Quelle scène étonnante ! Voilà notre Foi !
La fête de la Présentation de Jésus au temple, dite aussi fête de la Chandeleur, fête des chandelles, fête de la lumière, est le trait d'union entre Noël et Pâques.
Lumière de Noël dans la nuit ; Lumière qui jaillit du tombeau.
Ce qui fait que Jésus devient Lumière pour nous, c'est que Dieu ai pu se faire semblable à nous et que son Amour transfigure l'humanité. Mais pour se répandre, la Lumière a besoin de nos vies.
Baptisés, nous sommes invités à tracer un chemin de lumière dans notre monde.
Baptisés, consacrés, nous avons la mission de rayonner cette lumière, d'irradier le Christ.
Nous avons commencé cette messe, tenant en main le cierge allumé qui rappelle notre baptême. En effet, lors de notre baptême, ce jour-là, le Christ-Lumière est venu habiter en nous.
Désormais, Il éclaire nos vies, nos choix, nos décisions. Il nous montre la route.
- Alors, comment sommes-nous des porteurs de lumière dans notre famille et notre milieu de vie ?
- Comment vivons-nous notre vocation de baptisés ?
- Comment témoignons-nous de la lumière qui nous habite ?
Parfois nous expérimentons. comme le vieillard Syméon, que lorsqu'on a tenu le Seigneur dans nos bras,
- quand on L'a laissé éclairer nos choix,
- quand on n'a pas détourné nos yeux de sa Lumière,
alors nos vies ont été plus généreuses, plus ajustées, plus humaines ; nos engagements porteurs de vie pour tous.
Car le meilleur moyen pour qu'il y ait plus de lumière et d'amour dans notre monde, c'est d'en donner et de la partager.
" Un cierge tout seul ne fait pas beaucoup de clarté, mais plusieurs cierges allumés font toute la différence "
Quand nous allons à Lourdes, nous voyons tous ces cierges qui brûlent. Ils sont le symbole de tant de vies humaines qui se consument d'amour pour Dieu et pour leurs frères.
Les cierges de la Chandeleur voudraient reprendre cette symbolique.
Comme certains d'entre vous le savent peut-être, cette fête est également la Journée de prière pour la vie consacrée, c'est à dire les religieux et religieuses de tous ordres : contemplatifs ou actifs.
Nous venons d'entendre dans l'évangile une référence à la consécration : " Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur ".
Consacrés, religieux, religieuses appelés parmi les baptisés : leur présence dans l'Eglise est majeure.
Au cœur de ce monde, ils ont choisi d'irradier le Christ, en vivant les vœux évangéliques, chasteté, pauvreté, obéissance.
Les religieux, religieuses ont choisi de ne pas acheter tout ce qu'ils souhaitent, mais de partager leur bien et leur temps ; de ne pas décider de leur vie, mais de s'en remettre à d'autres.
Le secret de la vie consacrée est là :
La Lumière du Christ les attire, les brûle, les saisit. Elle est leur coup de cœur !
Par leur consécration, ils portent le baptême chrétien à son incandescence. Ils sont habités par la joie d'avoir accueilli le Christ-Lumière et de s'être donné à Lui.
Cette joie de la Chandeleur se prolonge en famille grâce au "rituel" des crêpes. Puisqu'il s'agit de fêter la Lumière, on fait sauter la crêpe qui, par sa forme et s jolie couleur dorée, évoque le soleil. On dit qu'elles évoquent alors le Christ, Lumière venue éclairer tout homme.
Gardons cet usage des crêpes. Rien de tel pour fêter joyeusement et se souvenir longtemps de cette belle fête. "
P. Rémi GALVAN
" Sinesten dut ! "
" Je crois en Dieu ! "
Cierges de nouveau allumés
