Messe solennelle de Saint Martin, dimanche 6 novembre,
Autrefois fêté le 4 juillet (consécration épiscopale en 371)
Martin est décédé un 8 novembre,
mais c'est le 11 novembre, date de ses obsèques à Tours, qui a été retenu pour sa fête.
Patron segondaire de France, Saint Martin, extrèmement populaire, a donné son nom à quantité de sites religieux.
Particulièrement connu pour le partage de sa cape avec un pauvre transi de froid, il est surtout un homme de grande foi qui a osé braver, par amour du Christ, beaucoup d'oppositions sur son chemin (à commencer par son propre père !)
Entre légendes et histoire, extraits du site WikipédiA, très interessant :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_de_Tours
... " Saint Martin de Tours, aussi nommé Martin le Miséricordieux, ou encore Saint-Martin des Champs (qui à donné lieu à appellation de différents édifices religieux), né dans l'Empire romain, en 316, et mort à Candes, en Gaule, le 8 novembre 397, est l'un des principaux saints de la chrétienté et le plus célèbre des évêques de Tours
... Sa vie légendaire est essentiellement connue par la Vita sancti Martini (Vie de saint Martin) écrite vers 395 par Sulpice-Sévère, qui fut un de ses disciples.
... Il introduit le monachisme en Gaule moyenne, le monachisme martinien s'ancrant autour de la Loire.
... L'importance historique de Martin de Tours tient surtout au fait qu'il a créé les premiers monastères en Gaule et qu'il a formé des clercs par la voie monastique.
... Son père dont la famille est originaire de Pavie (en Italie du Nord), était tribun militaire de l'Empire romain, c'est-à-dire un officier supérieur chargé de l’administration de l’armée, et ce n’est probablement pas un hasard si le nom de Martin signifie « voué à Mars », Mars étant le dieu de la guerre à Rome. Son père est muté à Pavie où Martin va à l'école et est vraisemblablement en contact avec des chrétiens en cette époque marquée par le développement de la Chrétienté.
Quoi qu’il en soit, vers l’âge de dix ans, l’enfant veut se convertir au christianisme et il se sent attiré par le service du Christ.
En tant que fils de magistrat militaire, Martin suit son père au gré des affectations de garnison ; il est pour ainsi dire héréditairement lié à la carrière de son père, voué au culte impérial. Ce père est irrité de voir son fils tourné vers une foi nouvelle : alors que l'âge légal de l’enrôlement est de dix-sept ans, il force son fils de quinze ans à entrer dans l’armée; Il est probable que Martin ne s’est laissé convaincre que pour ne pas nuire à la position sociale de ses parents, tant sa vocation chrétienne est puissante.
Il n’en reste pas moins vrai que ce n’est pas comme simple soldat que Martin entre dans l’armée romaine : en tant que fils de vétéran, il a le grade de circitor avec une double solde. Le circitor est chargé de mener la ronde de nuit et d’inspecter les postes de garde de la garnison. Le jeune homme possède à l'époque un esclave, mais, selon ses hagiographes, il le traite comme son propre frère.
... La scène de la charité de Martin, la plus célèbre de la Vita Sancti Martini de Sulpice-Sévère, fait partie de la légende hagiographique.
Affecté en Gaule, à Amiens, un soir de l’hiver 334, il partage son manteau avec un déshérité transi de froid, car il n’a déjà plus de solde après avoir généreusement distribué son argent. Il tranche son manteau ou tout du moins la doublure de sa pelisse : le manteau appartient à l'armée, mais chaque soldat peut le doubler à l'intérieur par un tissu ou une fourrure à ses frais. La nuit suivante le Christ lui apparaît en songe vêtu de ce même pan de manteau. Il a alors 18 ans. Le reste de son manteau, appelé « cape » sera placé plus tard, à la vénération des fidèles, dans une pièce dont le nom est à l'origine du mot : chapelle
... En 371 à Tours, l’évêque en place Lidoire vient de mourir ; les habitants veulent choisir Martin mais celui-ci s’est choisi une autre voie et n’aspire pas à l'épiscopat. Les habitants l’enlèvent donc et le proclament évêque le 4 juillet 371 sans son consentement ; Martin se soumet en pensant qu’il s’agit là sans aucun doute de la volonté divine.
.... Au soir de sa vie, sa présence est requise pour réconcilier des clercs à Candes-sur-Loire, à l'ouest de Tours ; l'urgence de l'unité de l'Église fait que, malgré sa vieillesse, il décide de s'y rendre Son intervention est couronnée de succès, mais, le lendemain, épuisé par cette vie de soldat du Christ, Martin meurt à Candes, à la fin de l’automne, le 8 novembre 397 sur un lit de cendre comme mouraient les saints hommes ; disputé entre Poitevins et Tourangeaux, son corps est subtilisé par ces derniers et rapidement reconduit par le fleuve jusqu'à Tours où il est enterré le 11 novembre.
... Une légende veut que les fleurs se soient mises à éclore en plein novembre, au passage de son corps sur la Loire entre Candes et Tours. Ce phénomène étonnant donnera naissance à l’expression « été de la Saint-Martin
Photos tirées du site : https://petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=64130_1