Ce même jour, lundi 6 avril dernier, se terminait le très beau tournoi de Pâques des Eglantins à Hendaye sur le complexe sportif Ondarraitz (48 équipes de foot dans les catégories moins de 11 et moins de 13 ans venus de Gironde, du Sud-Est de la France, du Pays-Basque et d’Espagne)… et se vivait à Izieu (petit hameau niché sur les contreforts montagneux de la vallée du Rhône) la commémoration de la rafle des 44 enfants juifs le 6 avril 1944 ensuite déportés avec leurs sept éducateurs dans les camps d’Auschwitz-Birkenau (Pologne) et de Reval (Estonie). Cette correspondance de date nous rappelle la joie du sport et l’horreur de la guerre : des enfants jouent dans une ambiance de fête et de fraternité chez nous, dans le respect des différences et des opinions de leurs parents. Ils apprennent la chance du vivre-ensemble et nous sommes heureux que les Eglantins, dans la tradition des patronages, offrent de tels moments de challenges et de compétitions sympathiques. La paix se prépare ainsi, dès l’enfance ! « Plus jamais la guerre » avait dit il y a 50 ans cette année, le pape Paul VI à New York à l'occasion du 20e anniversaire de l'ONU. Le message est repris dans une prière pour la paix de Jean-Paul II. Le même message est repris par le pape François le 2 septembre 2013 dans un tweet en neuf langues : «Plus jamais la guerre, plus jamais la guerre». Et le chemin reste encore long… le chantier semble ne pas avancer… Mais pas à pas, au plus près de nous, par « capillarité », sans désespérer, inventons la paix : on compte sur nous !
Mañe FAGALDE