Accueil de Monseigneur Aillet
Visite de la partie scolaire, conduite par Monsieur Jérôme Gaillard, chef d'établissement.
Visite des salles paroissiales, conduite par l'abbé Jean-Marc Lavigne, curé de la paroisse Notre Dame de la Bidassoa
Célébration et Bénédiction
avec tous les enfants de l'école
Présentation par Monsieur Jérôme Gaillard
Monseigneur Aillet explique aux enfants, de différentes cultures, ce qu'est une école catholique : " une communauté chrétienne dont la pierre de fondation est Jésus, le Christ, qui a dit : "Je suis le chemin, la Vérité et la Vie "
L'école est un chemin pour connaître la vérité et vivre pleinnement dans le monde dans lequel nous sommes.
C'est pour ça que l'école et les salles paroissiales vont être bénies "
Dans une école chrétienne, on parle de Jésus et Monseigneur Aillet a raconté aux enfants comment Bernadette, à Lourdes, avait précisé qu'elle était chargée de dire les paroles de Marie et non de " faire croire " ; il en va de même dans une école chrétienne.
En présence de la direction et des personnels de l'établissement, bien sûr !... mais aussi de nombreux parents, du Conseil Paroissial, des membres du Conseil Municipal avec Monsieur le Maire, des membres de l'APEL et des services du diocèse pour les écoles chrétiennes autour de Monseigneur Aillet.
Ouverture en chantant avec Monsieur Xavier Mièle, enseignant dans cette école.
Temps de Prière et d'Ecoute de la Parole de Dieu
Evangile selon Saint Matthieu, lu par Monsieur Jérôme Gaillard : " Vous êtes le sel de la terre "
Prière commune pour le monde enseignant, lue par Madame Martine Gaunet, nouvellement retraitée de la direction de l'école ; refrain repris par l'assemblée.
" Donne-nous, Seigneur ton Esprit de Sagesse "
" Toi qui nous aimes au point de faire de nous tes enfants, apprends-nous à retirer de nos étude un sens plus clair de notre vocation.
Toi qui nous donnes dans le Christ le modèle de l’homme nouveau, apprends-nous à profiter des sciences humaines tout en progressant dans la connaissance de ta sagesse.
Toi qui as voulu que l’effort et de travail des éducateurs contribuent à la formation humaine, fais que, dans toute notre institution scolaire, nous recherchions le bien commun.
Toi qui es l’auteur et le garant de la dignité humaine, permets que, partout sur la terre, tous bénéficient d’une saine éducation. "
Bénédiction avec l'eau bénie lors de la Veillée Pascale
" Béni sois-tu, Seigneur, toi qui nous rassembles pour inaugurer aujourd’hui cette école Saint-Vincent Place et ces salles paroissiales Sainte-Anne, toutes les deux destinées à l’éducation des jeunes
Béni ceux qui viendront ici pour enseigner ou pour apprendre : qu’ils recherchent toujours le vrai et le bien et qu’ils reconnaissent en toi la source de la vérité. Par le Christ, notre Seigneur "
Monseigneur Aillet explique aux enfants ce qu'il en est ; les enfants étaient ravis mais tous n'ont pas reçu la goutte de bénédiction et ils l'ont réclamée très fort !
Visiblement Monseigneur était heureux de bénir tout ce petit monde !
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Bénédiction des Croix, destinées aux salles de classe ; elles y seront amenées, par l'abbé Jean-Marc, lundi 15 au matin.
" Seigneur, Père très saint, tu as voulu que la croix de ton Fils soit la source de toute bénédiction et la cause de toute grâce.
Sois-nous favorable, nous qui allons placer cette croix dans nos classes comme le signe de notre foi et accorde-nous de rester unis ici-bas au mystère de la passion du Christ et d’avoir ainsi la joie de participer pour toujours à sa résurrection.
Lui qui vit et règne pour les siècles des siècles. Amen. "
La prière du " Notre Père "
Bénédiction et Envoi
Le Goûter des enfants
Temps de mémoire, de présent et de devenir
Accueil par M. Jérôme Gaillard
qui avait préparé la grande salle polyvalente de l'école (l'ancien cinéma), avec une exposition de visages d'enfants. Ce sont eux qui sont le centre de cette très belle journée (jusqu'à être ensoleillée alors que veille, matinée et soirée étaient sous pluie battante !)
Les mêmes visages illustraient la vidéo " Paroles du pape François "
" Egun on eta ongi etorri deneri,
Atsegin handi batez errezebitzen zaituztegu gaur, Hondartza gunea eta parropiako Sainte Anne gelen estrenaldirat Bihotz bihotzez eskertzen zaituztet. Ez zaituztet bananbanaka izendatuko, baina jakin ezazue, zuen presentziak, gaur, hunkitzen gaituela zinez. Eskola berri bat eta parropiako gela berri batzu, horra hor gaur biltzen gaituenak.
Bonjour et bienvenue à tous,
C’est un vrai plaisir que de vous accueillir aujourd’hui pour inaugurer le site de la plage ainsi que les salles paroissiales Ste Anne et je tiens à tous vous remercier chaleureusement pour votre présence. Je ne pourrais tous vous citer, mais sachez que votre présence aujourd’hui nous touche beaucoup.
Une école et des salles paroissiales neuves, voici ce qui nous réunit ce soir.
Mais, bâtir une école, c’est bien plus que construire des murs et poser des portes ou des fenêtres.
Bâtir une école, c’est s’engager auprès des générations futures. C’est accepter de porter individuellement et collectivement la responsabilité de transmettre des savoirs, des savoir-être et des savoirs faire aux hommes et aux femmes de demain. Bâtir une école nous engage collectivement pour demain.
C’est pourquoi, je vous propose de débuter cette inauguration en prenant le temps de regarder ceux qui vivent ici. Commençons donc avec quelques photos d’enfants et quelques paroles de sagesse.
« En incluant toutes les composantes de la société ». Voici comment nous sommes appelés à porter ensemble la responsabilité éducative des générations futures.
Plus loin dans son discours sur le pacte mondial pour l’éducation, le pape cite le fameux proverbe africain : « il faut tout un village pour élever un enfant »
Et votre présence ici, le montre. Seule, l’Ecole St Vincent ne serait rien… ou en tout cas ne pourrait pas être au rdv. C’est parce que nous pouvons compter sur vous, sur les familles, sur nos institutions, la paroisse, la mairie, les associations sportives et culturelles, les professionnels du monde médical, para-médical et éducatifs et j’en oublie… que l’école peut tenter de répondre aux enjeux éducatifs des temps qui viennent.
Pour tout ce que vous faîtes et pour tout ce que nous sommes en train d’imaginer avec vous pour la suite, je n’ai qu’un mot : Merci! Merci et continuons…
Si le temps fut assez court entre la pose de la première pierre et la livraison finale du site de la plage, il faut tout de même se rappeler que l’histoire de ce projet fut comme tout projet immobilier quelque peu longue. Et qui mieux que Martine pour nous raconter cette histoire ?
Mais avant de lui laisser la parole, je me permets de vous donner quelques indications pratiques.
Martine et moi allons dire un petit mot pour parler du site de la plage, ensuite un membre du conseil pastoral prendra la parole pour parler des salles paroissiales. C’est ensuite Jean-Marc, curé de notre paroisse qui prendra la parole et Jean Jouve, membre de l’Ogec et de la paroisse, nous rappellera dans une courte intervention l’histoire de ce lieu.
Enfin, nous donnerons la parole à Mr Destais et au maire d’Hendaye pour terminer avant d’aller partager un verre de l’amitié et le petit buffet que nous vous avons préparé.
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Ce fut un défi ! Beaucoup de personnes présentes ce soir peuvent en témoigner.
Cela commença par une espérance de plusieurs années, une audace commune d’une équipe de la paroisse et de celle de l’école, qui se mua en un défi logistique de bâtisseurs qui fut parfois éprouvant, et se poursuivit en une aventure humaine, celle des deux dernières années. Aventure d’une ambition commune, aventure d’une foi partagée.
Nous sommes passés d’un rêve utopique à la transmission d’une promesse pour aboutir à cette vie commune commencée il y a un an.
« Les murs ont des oreilles » dit-on ! Ils ont alors entendu lors de leur création, les doutes, les inquiétudes, les conflits, les étonnements, les idées audacieuses et les joies de toutes ces années.
Je repense souvent au regard d’une personne étrangère à notre projet. Le déménageur, carrure imposante proportionnelle à son franc parlé qui, trempé faisant face au vent froid et à pluie battante, me fit part de son admiration quant au travail de toutes les équipes œuvrant pour le bien de tous, et me dit n’avoir jamais ressenti pareille cohésion ! quel cadeau !
Ce fut, pour moi, le premier acte fondateur de l’école – L’habiter, laisser la vie et l’homme y entrer.
Le deuxième acte fondateur fut l’ouverture aux familles et aux enfants, à la communauté éducative, il y a un an.
Rentrée scolaire au troisième trimestre, il est bon parfois de s’affranchir avec un peu d’audace d’un calendrier pesant ! Rentrée hors norme, avec les familles et enfants qui s’approprient l’espace et les murs, visitent librement toute l’école dans un joli tohu bohu sympathique et surtout libérateur .
Et là je reprends une autre expression « Les murs parlent » et ils racontent déjà une histoire, une histoire qui évolue, qui continue au-delà des bâtiments et des bâtisseurs, parce que ce sont tous ceux qui y travaillent et tous ceux qui font vivre l’école qui l’écrivent.
Je tiens personnellement à remercier pour le travail d’équipe et leur soutien Jean Jouve, Jean Marc Lavigne, notre curé, Jean Bontan,de l’Udogec, Richard Dartiguelongue , le président d’OGEC et bien sûr Philippe Bancon, le directeur du collège .
Je passe la parole à Jérôme Gaillard qui vous raconte l’histoire qui se vit dans ces murs!
Après une telle histoire et tant de travaux, j’ai eu la part facile. Celle de profiter et d’accompagner chacun dans l’installation. Il restait bien quelques bricoles liées aux chantiers mais notre installation fut grandement favorisée par l’équipe. Et c’est la première chose qu’il faut souligner. Qu’il s’agisse des enseignants qui ont rapidement pris leurs marques avec les élèves mais aussi et surtout du personnel Ogec qui a su faire preuve d’adaptation et d’ingéniosité pour faire en sorte que nous puissions trouver de nouvelles modalités de travail dans lesquelles chacun et chacune puisse se retrouver. On a beaucoup tâtonné au début pour prendre nos marques mais grâce à leurs capacités d’adaptation, nous y sommes arrivés. Et tout cela dans une recherche continue du bien-être de nos élèves.
Lorsque j’ai rencontré pour la première fois l’équipe en juillet, deux chantiers sont apparus comme essentiels : la classe dehors et la cour de récréation. On a un bâtiment neuf, on commence à habiter nos classes mais maintenant il nous faut investir nos extérieurs et explorer le quartier pour en profiter.
Il est certain qu’au vu de la proximité de la plage, les envies sont grandes et les idées nombreuses. Petit à petit, il apparaît que l’école, en tout cas le bâtiment-école, doit devenir notre camp de base. Comme tout montagnard qui part en expédition. Il y a le camp de base qui sert de refuge et de lieu d’acclimatation pour ensuite prendre le temps d’explorer, d’aller plus loin, d'aller plus haut.
Ainsi certains partent toutes les semaines à la plage pour faire du graphisme, des activités sportives, des arts plastiques…à Abadia pour découvrir le littoral, ou encore à la ferme du Nid Marin ou à la rencontre des habitants et des professionnels du quartier comme les CE bilingue qui furent accueillis par le maire et les techniciens dans la zone portuaire.
Mais si notre bâtiment école est notre camp de base, c’est aussi pour en faire un lieu d’accueil - qu’il s’agisse d’accueillir des enfants de l’IME, des parents qui présentent leurs métiers ou qui viennent observer leurs enfants travailler, ou les élèves de CM qui viennent travailler avec les plus petits.
Comme dans bon nombre de construction d’école, c’est une fois que nous l’habitons que saute aux yeux la nécessité d’investir autrement la cour de récréation. Et c’est un de nos chantiers prioritaires. Si le béton et le métal sont très présents à St Vincent, soyez rassurés, les végétaux vont vite trouver leur place… des végétaux qui permettront de créer des îlots de fraicheur sur la cour et dans nos coursives mais aussi des végétaux pour permettre aux élèves d’avoir en responsabilité des fleurs, des fruits et des légumes. Alors bien sûr au regard du changement climatique, il apparaît comme essentiel de contrer l’effet de la chaleur en végétalisant nos cours. Mais même si notre climat n‘était pas en pleine mutation, il nous faudrait faire évoluer nos cours pour permettre à nos élèves d‘avoir des lieux pour s’isoler, pour lire, pour jouer, pour manipuler. Et j’insisterai sur leur besoin de manipulation. Les regarder jouer avec les blocs de lego, nos lames de parquet ou encore les copeaux de bois montre à quel point les enfants ont besoin de ce contact avec différentes matières, différents objets pour que de manière libre et spontanée ils puissent avoir des éprouvés, s’inventer des histoires, faire des essais, erreurs et ainsi développer leurs capacités de raisonnement.
Pour terminer, je voudrais juste vous dire deux mots des quelques phrases affichées sur nos murs. A l’entrée de l’école est indiqué :
Ecole associative - associative et non pas privé comme il est coutume d’appeler nos établissements. En effet, notre réalité est bien celle du milieu associatif car notre école est gérée par une association appelée OGEC, parce que nous avons un contrat d’association avec l’état et donc avec la commune mais aussi parce que nous ne pouvons envisager notre action sans nous associer avec les familles dans une relation d’alliance.
Mais aussi parce que, nous ne pouvons pas avec Philippe envisager notre travail sans nous associer aux acteurs locaux que vous êtes nombreux à représenter ce soir.
il est également indiqué
Ecole Bilingue - et nous sommes fiers de pouvoir transmettre et faire vivre la langue basque. Mais, il nous faudra aller plus loin pour toujours mieux transmettre et faire vivre cette langue tout comme les nombreux marqueurs culturels ainsi que les ressources éducatives du Pays Basque. Et tout cela dans une démarche ouverte à tous ! Que nous soyons ou non dans la filière bilingue.
Et je terminerai avec ce qui est marqué en premier et qui vient mettre des mots sur ce qui nous fonde…
Ecole catholique - Et pour permettre aux familles de découvrir qui nous sommes, nous avons voulu si ce n’est graver dans la pierre, tout du moins écrire sur nos murs ce que nous souhaitons faire vivre au nom de notre foi. C’est ainsi, que 4 phrases ont été choisies pour être visibles par tous dans nos murs. Nous n’avons pour le moment pu n’en marquer que deux. Une en français et une basque. Au final nous aurons deux phrases en Français et deux en euskara. ici, pas de traduction, pas de traduction écrite en plus petit comme pour signifier qu’une langue serait inférieur ou moins importante. Peut-être aussi pour rappeler le rôle joué par l’euskara lorsqu’il a fallu transmettre et partager les évangiles au Pays Basque.
Ce soir, je m’arrêterai juste sur la première phrase, celle qui s’offre au regard de tous dès que le seuil de la porte est franchi.
« J’étais un étranger et vous m’avez accueilli »
Phrase que l’on peut décliner à différents niveaux. Nous pouvons tous la lire en disant : « je »
Et pour ma part, j’étais étranger - mon accent vous aura vite fait comprendre que je ne suis pas originaire du pays basque mais d’un petite contrée au nord de la Loire. Et qu’il s’agisse de mon arrivée en 2013 à Bayonne ou de celle à Hendaye en septembre dernier, le résultat fut le même à chaque fois. je me suis senti accueilli et j’en remercie toute l’équipe de St Vincent.
J’ai souvent entendu dire qu’Hendaye était une ville transfrontalière. Et à ce titre, cette phrase extraite de l’évangile de St Matthieu prend tout son sens. Après quelques mois passés ici, je ne pense qu’Hendaye soit une ville transfrontalière. il y aurait une frontière entre l’Iparralde et l’Hegoalde ? Mais n’est-ce pas le Pays basque ?
Une frontière entre l’Espagne et la France ? Mais tout cela n’est-ce pas l’Europe ? Non De ma place, j’ai envie de dire qu’Hendaye est une ville carrefour. Une ville où les langues, les cultures, les histoires de vie se croisent. Et c’est que nous apportent nos familles qui viennent de Moldavie, de Roumanie, du Sénégal, du Venezuela, du Portugal, du Maroc, des États-Unis, de l’Italie… Tous pourraient se croire étranger et nous avons ici la responsabilité de les accueillir, de faire en sorte qu’ils se sentent accueillis.
Mais l’étranger n’est pas uniquement celui qui n’est pas du Pays. Combien de parents sont étrangers au monde de l’école ? Combien n’ont pas les codes pour comprendre comment accompagner sereinement le parcours scolaire de leur enfant ? Combien de parents ont une histoire douloureuse avec l’école et n’osent même pas franchir le portail de l’école ?
C’est également pour tous cela que nous devons construire une école de l’hospitalité. Alors cette phrase, comme les trois autres qui prendront très vite leurs places, nous engage en tant que professionnel. Ce n’est pas un slogan qui dirait ce qu’on fait de bien, non. C’est une exigence que nous nous donnons, une exigence qui se rappelle à chacun de nous à chaque fois que nous entrons à l’école …
Une exigence et non pas un slogan. Nous ne sommes pas chez Mac do qui scande « venez comme vous êtes ». Non c’est une exigence référencée, qui prend tout son sens parce qu’elle a été vécue et transmise à travers l’exemple de Jésus qui s’est identifié à l’étranger et qui a su dire « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli ».
ET ces références qui nous permettent d’ancrer notre action quotidienne est facilité et amplifié grâce à la relation étroite que nous entretenons avec Jean-Marc, notre curé et la paroisse. Et le fait d’avoir les salles paroissiales à nos côtés est un vrai plus. Cela donne aussi à voir que nous sommes de la même maison.
C’est ainsi que je vais pouvoir passer la parole au conseil pastoral pour parler justement de ces nouvelles salles paroissiales Ste Anne.
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Monseigneur, Monsieur le Maire,
Messieurs les Chefs d’établissements de l’ensemble scolaire Saint Vincent ville et plage, Mesdames et Messieurs,
Le Conseil Pastoral Paroissial se réjouit de vous accueillir dans ses nouvelles salles paroissiales, baptisées Sainte Anne, qui permettent de poursuivre les missions de la paroisse.
Il y a encore une dizaine d’années, la Villa Marie hébergeait toutes les activités paroissiales.
Cependant, pour des problèmes de vétusté et de manque de sécurité, il a fallu abandonner cet endroit.
Chaque mouvement et service a dû trouver un nouveau lieu d’accueil parmi lesquels le collège Saint Vincent pour la catéchèse du mercredi matin, en attendant la finalisation de la construction de ces salles paroissiales Sainte-Anne jouxtant l’école.
Quant à la Villa Marie, elle a été confiée à Habitat et Humanisme par le diocèse permettant de créer onze logements sociaux.
Nous disposons donc ici de trois salles pour : la catéchèse, les diverses réunions, la pastorale d’été, et l’accueil d’un groupe de danse, les lundis soirs.
Ce projet a été financé par la vente de plusieurs biens immobiliers de la paroisse Notre Dame de la Bidassoa.
C’est pour nous une grande joie de partager avec vous cette bonne nouvelle qui marque le début d’une étape prometteuse au service de l’annonce de Jésus Christ.
Monseigneur,
Monsieur le Maire,
Mesdames et messieurs les élus,
Bien chers tous,
Frères et sœurs,
Dès mon arrivée sur notre paroisse, les chefs d’Etablissement de l’école et du collège m’ont invité à participer avec et pour les élèves aux temps forts de la vie chrétienne surtout à l’occasion de Noël, du Carême et de la Semaine Sainte.
Sans oublier la marche de rentrée ; et certains autres évènements où la présence du prêtre avait du sens comme la prière avec les élèves pour le retour à la santé d’une élève de 3ème que l’on disait condamné et qui aujourd’hui est sauvée, Aroa.
Et c’est donc naturellement que je suis invité au Conseil Pastoral de l’ensemble scolaire et au Conseil d’Etablissement.
Chez nous l’ensemble scolaire Saint-Vincent Ville et Plage d’enseignement catholique considère le prêtre comme l’ami et le guide ; l’écoutant et le messager. C’est une grande joie pour moi.
Et cet esprit se déploie sur ce site du quartier plage car sont adossés l’un à l’autre le bâtiment scolaire et le bâtiment paroissial : certes pour mutualiser les moyens, les locaux… mais aussi pour rompre cet ancien divorce entre école et paroisse ; ce soupçon aussi sur le caractère propre chrétien de nos Etablissement. Que de mal on peut se faire par des propos à l’emporte-pièce qui nous ont blessés cette année en particulier.
Nous partageons, nous nous arrangeons dans le respect, nous nous aimons comme le disait Tertulien parlant des premiers chrétiens : « Voyez comme ils s’aiment ! »
Mais sans le Seigneur, c’est inexplicable. Sans lui ça ne peut pas tenir.
Alors je rends grâce pour l’action du Seigneur, de son Esprit Saint dans ce lieu, entre nous. Il nous pousse à continuer, à ne pas avoir peur de faire des propositions éducatives et spirituelles ; à goûter même la joie de l’évangile entre enseignants et personnels OGEC dans le calme d’une lecture méditée du texte biblique. Bravo à Jérôme de l’avoir initié ; j’ai hâte de maintenir avec toi cet élan.C’est aussi cette lecture de la Parole de Dieu que nous faisons entre catéchistes… et ce que nous devons consolider dans les réunions de quartiers ouvertes à ceux qui ne pratiquent pas ou plus et qui ont droit à redécouvrir le bon goût de l’Evangile. C’est à nous de le proposer.
Oui, les uns et les autres, c’est dans le même sens que nous travaillons, que nous servons, que nous cherchons, que nous croyons.
J’ai peu parlé des enfants. Je ne les oublie pas. Mais mon rôle auprès des adultes en collaboration étroite avec les chefs d’Etablissements me parait aujourd’hui être une mission à développer pour que nous soyons toujours et toujours mieux au service de toutes les dimensions qui structurent les garçons et des filles qui nous sont confiés.
Voilà mon message ; voilà mon espérance.
Tertullien, un des premiers écrivains chrétiens, rapportera ce que l’on disait des chrétiens : « Voyez comme ils s’aiment ! » Jésus l’avait recommandé à ses apôtres : « Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
Quelques étapes de l’historique récent du domaine
SAINTE ANNE
Deux époques, deux projets, un même dessein : Réunir sur même site des activités paroissiales cultuelles et culturelles
En 1937, l’abbé Paul Simon, curé de la paroisse SAINTE ANNE engage l’achat d’un vaste terrain proche de l’église afin d’y développer des activités paroissiales. Pour soutenir ce projet, une association « Les Amis de SAINTE ANNE » est constituée cette même année avec pour objet « Formation et développement de toutes œuvres tendant au bien moral, social et spirituel des paroissiens ».
L’architecte Edmond Durandeau réalise une première esquisse implantant sur ce terrain : un grand bâtiment école – le seul qui sera construit - ; un dispensaire ; une salle paroissiale ; un presbytère et un fronton.
Le 1er juillet 1939, l’Association Diocésaine conclut l’achat du terrain avec Monsieur Doyamboure.
La guerre déclarée quelques mois plus tard bouleverse profondément la réalisation de ce projet. L’abbé Paul Simon, arrêté par les Allemands, déporté, meurt à Dachau le 26 décembre 1944. Son successeur, l’abbé Mourguiart et les paroissiens de SAINTE ANNE parviennent à réaliser le grand bâtiment école qui accueillera les premiers élèves en 1946. Cet édifice comprendra également des salles de catéchisme, un presbytère, une bibliothèque et un cinéma.
En 1959, l’Association Diocésaine transfère ce bien à l’Association « les Amis de SAINTE ANNE ». En 1998, une assemblée générale modifie le nom et l’objet de l’association supprimant le caractère spirituel des œuvres à développer. Les paroissiens, les prêtres et les instances diocésaines intentent une action en justice. Par un arrêt de la Cour d’Appel de Pau, confirmé en Cassation, la propriété diocésaine de ce bien est rétablie.
Le 1er mars 2007, Monseigneur Molères confie à l’abbé Harignordoquy, curé de la nouvelle paroisse NOTRE DAME DE LA BIDASSOA, assisté du conseil économique le soin de rechercher les activités paroissiales à héberger sur le domaine SAINTE ANNE.
Un comité de pilotage est constitué. Une visite des lieux révèle un potentiel considérable mais aussi des moyens financiers importants pour la remise en état et la maintenance de l’immobilier. De nombreuses réunions sont organisées afin de définir les activités à y implanter en élargissant le cadre géographique même au-delà du doyenné.
Le président de l’OGEC GEROKO, membre du comité de pilotage propose d’intégrer une école maternelle dans le projet SAINTE ANNE.
Le 5 janvier 2010, le comité expose à Monseigneur Marc Aillet le projet incluant une école paroissiale sur le domaine SAINTE ANNE. Le principe est engagé, mais, des complications apparaissent :
· Canoniques : l’Association Diocésaine n’a pas vocation à héberger une école,
· Administratives : L’école Ste Germaine dont la vente est indispensable pour le financement du projet est un bâtiment répertorié qui ne peut être déconstruit,
· Urbanistiques : Le P.L.U. de l’époque n’autorise pas la construction nécessaire
De nombreuses réunions ont été nécessaires avec les responsables de l’Association Diocésaine : Philippe Long et Jean-Philippe Gérardin, la Direction Diocésaine des Ecoles Catholiques, les services techniques municipaux, les élus d’Hendaye, pour surmonter les obstacles et obtenir, le 20 janvier 2020 un permis de construire pour la réhabilitation de l’existant et l’extension d’un second bâtiment.
Le domaine SAINTE ANNE est divisé en deux parties : l’une scolaire, propriété de l’A.P.E.C. (Association Propriétaire des Ecoles Catholiques), la seconde affectée à la Paroisse.
Ce projet a été porté par l’OGEC GEROKO, Monsieur le curé Jean-Marc Lavigne, les directeurs des établissements scolaires Martine Gaunet et Philippe Bancon, soutenus par l’UDOGEC Jean Bontan, avec l’assistance de la SEPA et la maîtrise de l’architecte Etienne MANENC.
Le 2 Mai 2022, les élèves sont rentrés dans l’école St Vincent Plage 8 rue des Jasmins et les paroissiens dans les salles de SAINTE ANNE 3 rue des Néfliers.
Une étape s’achève.…
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Monsieur Kotte Ecenaro, maire de Hendaye, dans la continuité du rapport précédent, ajoute que le Conseil Municipal, opposition comprise, a toujours été en faveur de ce projet et a tout fait pour sa réalisation ; il mentionne quelques points qui posaient problème, notamment la vente de l'école Sainte Germaine qui en plus, avait subit un incendie.
Cela a pris sept ans pour aboutir au démarrage des travaux.
Monsieur le Maire souligne la bonne entente entre la ville et la paroisse de toujours à Hendaye.
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Monsieur Destais, Directeur Diocesain de l'Enseignement Catholique (DDEC), ayant vécu des quantités d'inaugurations, clôture le temps des discours par une réflexion qu'il se fait chaque fois :
" Pourquoi ? "
La réponse est : " La joie ! "
La joie, chaque fois renouvelée, de se mettre au service de l'éducation des enfants pour contribuer à les faire grandir et à acquérir les bons outils pour bâtir leur devenir.
Danse basque en hommage aux acteurs
de la réalisation réussie de ce beau projet de longue date
" Aurresku "
Les danseurs :
Lorea - Kepa - Haizea
Les musiciens
Monsieur Philippe BANCON et Monsieur Xavier MIEGE
Et ce bel après-midi s'est terminé par des échanges autour de tout ce qui avait été dit, mais aussi, autour du savoureux buffet préparé par l'équipe de l'école !
Quelques convives, dont les deux chefs d'établissement, Messieurs Jérôme Gaillard et Philippe Bancon :
Pour mieux connaître cette école
http://stvincent.eus/index.php/lequipe-de-lecole-2016-2017/
Merci pour le partage des photos à Madame Audrey Habares et à Radio Lapurdi Irratia ; et merci pour la vidéo à Monsieur Jérôme Gaillard !
Ecouter la bande son de la bénédiction, avec les chants des enfants, sur :